mercredi 1 octobre 2014

Ostéopathie : quels bienfaits pendant la grossesse et après l'accouchement ?


Par La rédaction d'Allodocteurs.fr
rédigé le 16 septembre 2014, mis à jour le 17 septembre 2014

Je suis enceinte de 32 semaines, mon bébé est en siège : l'ostéopathie peut-elle avoir un effet bénéfique ?
Est-ce utile de consulter un ostéopathe après un accouchement ?


Les réponses avec Catherine Rybus, ostéopathe pédiatrique :

"Oui, l'ostéopathie peut aider les femmes enceintes. Il faut savoir que le bébé peut se retourner jusqu'à la dernière minute. Mais on ne va pas retourner l'enfant avec l'ostéopathie. Il s'agit dans ce cas d'un acte médical, un travail d'obstétricien. Ce n'est pas le rôle de l'ostéopathe.
"Pour les femmes enceintes, plus on va détendre le bassin, plus on va l'aider à s'ouvrir et enlever des tensions musculaires. Le corps change tellement pendant la grossesse que l'on va se retrouver avec des blocages qui vont amener à des douleurs de sciatique. Plus on va libérer la structure, plus elle va bouger, donner de l'espace avec un bébé qui éventuellement aura plus de marge de manœuvre.
"Après l'accouchement, l'ostéopathie peut permettre aux mamans de se récupérer. Quand on a accouché, on a une sphère gynécologique qui a souvent souffert et un bassin qui a parfois gardé une position de grossesse. Il faut alors l'aider à revenir dans une position antérieure à la grossesse. Mais après l'accouchement, on a plus de marge de manœuvre. On n'a plus le petit locataire qui va nous gêner dans des techniques, on a plus de liberté. Mais on peut aider les femmes après un accouchement.
"Il est vraiment dommage de retrouver des femmes qui viennent en consultation ostéopathique classique et durant l'interrogatoire, on s'aperçoit que des changements et des problèmes sont intervenus depuis leur dernier accouchement. On peut intervenir un mois ou deux mois après l'accouchement. On les laisse se récupérer mais si elles ont mal parce qu'une sacro-iliaque est restée bloquée, on intervient très vite."

mardi 15 juillet 2014

L'Ostéopathie pour Le Nouveau-Né, un article sur Canal Vie :


massage bébé
Une naissance, c’est loin d’être anodin! Pour maman et bébé, l’accouchement est source de plusieurs bouleversements physiques. Pour rétablir le petit corps de bébé, une des options est de rendre visite à un ostéopathe.

Qu’est-ce que l’ostéopathie?

L’ostéopathie est une médecine manuelle qui a pour objectif principal de rétablir la mobilité et les fonctions de l’organisme. Puisque tout dysfonctionnement peut inévitablement en provoquer un autre, l’ostéopathie agit en traitant les causes des douleurs, des symptômes et des troubles fonctionnels.

Consulter par prévention

Lors de la visite, l’ostéopathe fera un examen afin de déterminer si le corps de bébé présente certains déséquilibres afin de les corriger et les soigner. En plus de rééquilibrer le métabolisme de bébé, les manipulations que l’ostéopathe exercera lui permettront de se détendre.

Quand amener bébé chez un ostéopathe?

Les nouveaux-nés peuvent bénéficier de traitements d'ostéopathie dès leur naissance. Dans les faits, le plus tôt est le mieux. Plus les problèmes sont pris en charge rapidement, plus le traitement est rapide et efficace.

L’ostéopathie : douloureux pour bébé?

Les manipulations de l’ostéopathe sont douces et sans douleur pour bébé. Il est fréquent que bébé émette des pleurs pendant la séance, par inconfort. Mais rassurez-vous, il ne souffre pas.

La grossesse et l’accouchement : deux étapes marquantes!

Bébé, lors de la grossesse, a adopté différentes positions. Certaines étaient confortables; d’autres, pas du tout! Il est d’ailleurs fort possible qu’il ait subi plusieurs compressions au niveau du crâne et d'autres membres de son corps. Bref, lorsque bébé naît, il vient avec tout un bagage!
Lors de l’accouchement, d’autres traumatismes peuvent survenir. Des pressions s’exercent au niveau du crâne, du thorax et du bassin de bébé. Elles peuvent provoquer un débalancement dans l’organisme de l’enfant. Que ce soit par l’utilisation de forceps, de ventouses, ou parce que le travail a été particulièrement long, plusieurs problématiques peuvent se manifester telles que des torticolis, de la plagicocépahlie (tête plate), du reflux gastrique, des problèmes respiratoires, des troubles de sommeil, etc.

Interventions au crâne : un traitement fréquent

Beaucoup de parents consultent un ostéopathe pour des interventions sur la tête de bébé. Afin de soigner bébé, l'ostéopathe va analyser la position qu'a prise l’enfant dans le ventre de sa mère en palpant son crâne afin de repérer et traiter d'éventuelles tensions présentes au niveau des sutures du crâne. Ces manipulations favoriseront la libération des tensions et amélioreront la mobilité de son crâne. Les manipulations de l’ostéopathe sur cette zone sont également susceptibles d’éviter plusieurs problèmes tels que les régurgitations, les troubles du sommeil, les otites, etc. Enfin, dans le but d’optimiser le traitement, l’ostéopathe donne aux parents des conseils à appliquer quotidiennement afin d’améliorer le bien-être de leur enfant.

Source: Sabrina Hammoum, rédactrice Canal Vie
Julien Gueguen Ostéopathie Pédiatrique Toulouse. 

vendredi 20 juin 2014

Ostéopathie et l'importance de la marche à 4 pattes:


DE SA NAISSANCE AUX PREMIERS PAS, BÉBÉ CUMULERA LES DÉFIS ET LES RÉALISATIONS À GRANDE VITESSE. PARMI LES ÉTAPES MAJEURES DE SON DÉVELOPPEMENT, LA MARCHE À 4 PATTES. VOICI POURQUOI.
La maturation du cerveau survient tout au long de l’enfance. C’est au cours de la 1re année qu’a lieu la période la plus cruciale afin d’établir les fondations du développement futur. Il est estimé qu’à chaque minute dans la vie d’un nouveau-né, plus de 4 millions de nouvelles cellules nerveuses sont créées dans le cerveau.1
Le cerveau a besoin de stimulation des cinq sens pour se développer. Les stimulations vestibulaire, tactile et kinesthésique sont particulièrement importantes. Le bébé reçoit ce genre de stimulation par le fait d’être touché et bercé par ses parents et par le fait d’apprendre à bouger par lui-même (se tourner, ramper…).
Pendant la grossesse, le fœtus est stimulé par la respiration et les battements du cœur de sa mère ainsi que par tous les mouvements que celle-ci effectue. Cela permet déjà de favoriser le développement du cerveau de l’enfant.
À la naissance, toutes les parties du cerveau sont établies, mais elles ne fonctionnent pas toutes encore. Le mouvement stimule la croissance et l’établissement des connexions entre les cellules nerveuses et vers le néocortex où l’intégration a lieu. L’enfant doit développer son tonus musculaire de façon à pouvoir bouger. Pour cela, il doit être touché, bercé, cajolé et on doit lui donner la chance de pouvoir bouger librement.
Le cervelet permet la fluidité et la coordination des mouvements. De cette partie du cerveau partent plusieurs connexions nerveuses vers la région du jugement et de l’attention, de l’intégration des mouvements ainsi que vers les centres de la parole. Le cervelet devient mature vers l’âge de 6 mois.
Les mouvements rythmiques augmentent le tonus musculaire des muscles extenseurs qui permettent de se tenir le dos et la tête droite. Le rythme des mouvements spontanés d’un bébé stimule, organise et développe le cerveau. En effet, le cerveau ne peut pas s’habituer au caractère alternatif des mouvements. Le bébé doit apprendre à coordonner les signaux des cinq sens de manière à comprendre la relation entre son corps et son environnement.
Les réflexes primitifs sont les mouvements que font les nouveau-nés. Ils seront transformés en réflexes posturaux qui se maintiendront la vie durant. Ils apparaissent in utero vers 5 semaines et ils seraient responsables des premières réponses motrices de survie2. Les réflexes primitifs forment les fondations sur lesquelles s’établira le contrôle de la tête, la posture et l’habileté à se déplacer dans la gravité. S’ils sont mal intégrés, un retard au niveau du développement moteur peut survenir ou faire en sorte qu’une étape sera sautée.
Le développement de l’enfant suit un patron prédéterminé. Chaque acquisition motrice a un rôle important pour les étapes suivantes. Cette séquence permet le développement de la coordination, de l’équilibre et surtout de l’établissement de connexions importantes entre les différentes aires du cerveau. Pour apprendre à lire, il faut prioritairement apprendre les lettres de l’alphabet et la phonétique de celle-ci, apprendre à mettre les différentes phonétiques ensemble pour faire des syllabes et finalement agencer les syllabes pour lire un mot. Si une étape est sautée, l’apprentissage de la lecture sera plus difficile et l’impact se répercutera sur toutes les sphères d’apprentissage. Il en va de même pour le développement moteur. Chacune des étapes est importante et doit être intégrée.
Les différents patrons de mouvement permettent de différentier le devant du derrière du corps, le haut et le bas du corps, la gauche et la droite, et finalement l’intégration de ces patrons permet au corps de bouger efficacement et de coordonner les mouvements opposés. Lorsqu’une étape est sautée, l’intégration des réflexes primitifs pourra être retardée et il sera alors plus difficile d’établir les réflexes posturaux et le contrôle complet des mouvements. Les étapes importantes à intégrer sont :
  • Le contrôle de la tête
  • Rouler du dos au ventre et du ventre au dos
  • Se tenir assis
  • Le 4 pattes
  • Se tenir debout
  • Marcher
L’activité motrice du nouveau-né dépend des réflexes primitifs. Ces mouvements sont automatiques et stéréotypés et devront être intégrés dans le patron complet de mouvement de l’enfant. Les réflexes primitifs sont progressivement inhibés vers 4 mois pour laisser place aux réflexes posturaux. Ceux-ci sont nécessaires pour la stabilité et notre maintien par rapport à la gravité.

mardi 27 mai 2014

Revenons sur l'exercice du Bain ! pour continuer l'approche ostéopathique du nourrisson :


Lien:

https://www.youtube.com/watch?v=_1lP42qF6eA

Merci à Marie Panier.

Questions Fréquentes :



Une naissance, c’est loin d’être anodin! Pour maman et bébé, l’accouchement est source de plusieurs bouleversements physiques. Pour rétablir le petit corps de bébé, une des options est de rendre visite à un ostéopathe.

Qu’est-ce que l’ostéopathie?

L’ostéopathie est une médecine manuelle qui a pour objectif principal de rétablir la mobilité et les fonctions de l’organisme. Puisque tout dysfonctionnement peut inévitablement en provoquer un autre, l’ostéopathie agit en traitant les causes des douleurs, des symptômes et des troubles fonctionnels.

Consulter par prévention

Lors de la visite, l’ostéopathe fera un examen afin de déterminer si le corps de bébé présente certains déséquilibres afin de les corriger et les soigner. En plus de rééquilibrer le métabolisme de bébé, les manipulations que l’ostéopathe exercera lui permettront de se détendre.

Quand amener bébé chez un ostéopathe?

Les nouveaux-nés peuvent bénéficier de traitements d'ostéopathie dès leur naissance. Dans les faits, le plus tôt est le mieux. Plus les problèmes sont pris en charge rapidement, plus le traitement est rapide et efficace.

L’ostéopathie : douloureux pour bébé?

Les manipulations de l’ostéopathe sont douces et sans douleur pour bébé. Il est fréquent que bébé émette des pleurs pendant la séance, par inconfort. Mais rassurez-vous, il ne souffre pas.

La grossesse et l’accouchement : deux étapes marquantes!

Bébé, lors de la grossesse, a adopté différentes positions. Certaines étaient confortables; d’autres, pas du tout! Il est d’ailleurs fort possible qu’il ait subi plusieurs compressions au niveau du crâne et d'autres membres de son corps. Bref, lorsque bébé naît, il vient avec tout un bagage!
Lors de l’accouchement, d’autres traumatismes peuvent survenir. Des pressions s’exercent au niveau du crâne, du thorax et du bassin de bébé. Elles peuvent provoquer un débalancement dans l’organisme de l’enfant. Que ce soit par l’utilisation de forceps, de ventouses, ou parce que le travail a été particulièrement long, plusieurs problématiques peuvent se manifester telles que des torticolis, de la plagicocépahlie (tête plate), du reflux gastrique, des problèmes respiratoires, des troubles de sommeil, etc.

Interventions au crâne : un traitement fréquent

Beaucoup de parents consultent un ostéopathe pour des interventions sur la tête de bébé. Afin de soigner bébé, l'ostéopathe va analyser la position qu'a prise l’enfant dans le ventre de sa mère en palpant son crâne afin de repérer et traiter d'éventuelles tensions présentes au niveau des sutures du crâne. Ces manipulations favoriseront la libération des tensions et amélioreront la mobilité de son crâne. Les manipulations de l’ostéopathe sur cette zone sont également susceptibles d’éviter plusieurs problèmes tels que les régurgitations, les troubles du sommeil, les otites, etc. Enfin, dans le but d’optimiser le traitement, l’ostéopathe donne aux parents des conseils à appliquer quotidiennement afin d’améliorer le bien-être de leur enfant.

Source: Sabrina Hammoum, rédactrice Canal Vie

mardi 6 mai 2014

Allaiter : Oui mais pourquoi ?! Les bénéfices sur l'immunité de votre enfant.


S’il y a bien un sujet où une grande majorité de personnes tombent d’accord, c’est l’effet protecteur du lait maternel et notamment son impact sur l’immunité du tout-petit.
Oui mais comment ça marche ? On entend parler des anticorps, terme assez générique qui veut tout dire et rien en particulier.
Je pense qu’il est important pour les mamans qui se lancent dans cette belle aventure de l’allaitement, de comprendre comment cela fonctionne, combien ce lait est parfaitement adapté aux compétences du nourrisson, et enfin comment cela évolue au fur et à mesure que bébé grandit.
Un équilibre délicat entre une flopée de composés anti-inflammatoires, de signaux pro-inflammatoires, d’autres signaux de stimulation voire de maturation, constitue les caractéristiques du lait maternel.
Protection par les anticorps et facteurs de croissance
* Immunoglobuline A
L’immunoglobuline est un anticorps produit au niveau des muqueuses (intestin) qui permet de neutraliser des toxines, virus, bactéries pathogènes.
La production d’anticorps IgA (Immunoglobuline A) chez le nourrisson est encore très immature. C’est pourquoi leur présence dans le lait maternel est particulièrement appréciable (on parle d’apport exogène).
Ceci assure la période transitoire jusqu’au moment où l’enfant pourra produire les siens.
Cet anticorps agit en déployant plusieurs stratégies qu’on peut résumer schématiquement de la façon suivante.
L’IgA se fixe sur les corps pathogènes… Ce faisant, l’ennemi prend de l’embonpoint, devient plus encombrant et n’arrive plus à se mouvoir, et se fixer sur la cible.
L’IgA peut aussi mimer la bonne clé s’adaptant aux récepteurs des tissus cellulaires : en bouchant les trous, les molécules d’IgA empêchent la fixation des toxines indésirables.
Enfin, un dernier mode d’action,  l’association IgA-bonne bactérie conduit à la formation d’un biofilm qui agit comme une barrière en empêchant la colonisation par d’autres bactéries.
Notons que les IgA sont particulièrement concentrés dans le colostrum et en plus chez les mères dont les enfants sont nés avant terme. Ceci illustre bien comment la composition du lait peut varier pendant toute la période de lactation pour satisfaire la demande évolutive de l’enfant.
* Facteurs de croissance
La protection via les IgA présentée précédemment, consiste en une protection passive. L’intérêt du lait maternel est qu’il va encore plus loin puisqu’il stimule la mise en place des molécules IgA propres à l’enfant (protection active).
Ce tour de main (si on peut dire) s’explique par la présence d’une protéine multi-fonctions particulière appelée TGF-béta (facteur de croissance de transformation). C’est un élément clé de la régulation du système immunitaire, souvent présentée comme molécule anti-rejet, impliquée dans l’augmentation de la tolérance orale (le fait de peu réagir à l’introduction dans l’organisme de protéines alimentaires) et surtout, elle favorise la synthèse des anticorps IgA (voir ICI). En effet, la concentration en TGF-béta dans le lait maternel est proportionnellement associé au taux d’IgA.
Chez l’enfant, la production de cette protéine est faible durant les premiers jours de vie et augmente graduellement dans les semaines qui suivent.
Pour pallier, le lait maternel présente des pics de TGF-b, juste après la naissance (donc surtout dans le colostrum) et la concentration chute de façon significative dans le lait mature. Il a également été montré que cette protéine survit très bien à la digestion et se retrouve fonctionnelle chez le nouveau-né.
De fortes concentrations de TGF-b ont été associées avec la prévention de l’eczéma atopique chez les enfants allaités ainsi que plus généralement une meilleure immunité face à l’allergie.
Protection par le microbioteLa marque de fabrique des enfants allaités (en bonne santé) est la présence de Bifidobactéries en grande quantité dans leur micro-biote. Ces bactéries viennent bien du lait maternel et subsistent jusque dans l’intestin de l’enfant.
Les rôles des Bifidobactéries sont multiples mais grosso modo, elles produisent des acides organiques et empêchent la croissance des bactéries pathogènes (par un effet de compétition)
Des études ont également montré une interaction forte entre microbiote et TGF-beta. Les Bifidobactéries semblent activer la production des TGF-béta.
Autres effets protecteurs: On peut également évoquer le rôle des oligosaccharides : source de prébiotiques pour nourrir les bonnes bactéries ; de plus les pathogènes s’y accrochent au lieu de se fixer sur les muqueuses (sont aussi évoqués un effet anti-adhésif des oligosaccharides).
Citons aussi la lysozyme présente dans le lait, une enzyme capable de tuer certaines mauvaises bactéries en détruisant les parois de leurs cellules. Egalement présentes dans le lait maternel, les défensives (alpha et béta) sont des courtes chaînes de protéines possédant une activité anti-microbienne.
La liste n’est pas exhaustive… mais on a déjà une bonne idée de ce qui peut se passer !
Evolution de la composition immunologique du lait et variations selon les mères
La composition du lait humain évolue selon la période de lactation et s’adapte aux besoins changeants de l’enfant, en contribuant au développement de ses propres défenses immunitaires.
Il semble que la mesure des taux de TGF-béta soit assez hétérogène d’une étude à l’autre ce qui s’explique par une variation d’une mère à l’autre. Des recherches ont montré que l’alimentation de la mère (plus ou moins riche en acide gras, et qualité des acides gras) ainsi que le métabolisme et poids de cette dernière soient des paramètres impactants. Mais des facteurs génétiques, et l’état de santé de la mère sont également importants (par exemple les taux de TGF sont plus bas chez les femmes présentant de l’eczéma).
Conclusion 
Riches en immunoglobulines, facteurs de croissances, enzymes, Bifido-bactéries, le lait maternel apparaît bel et bien, comme un guide pendant la période critique de transition entre la naissance de l’enfant (où la réponse immunitaire est immature) et le moment où les fonctions barrière sont bien en place.
Références : Oddy WH, Rosales F, "A systematic review of the importance of milk TGF-b on immunological outcomes in the infant and young child", Pediatr Allergy Immunol, Vol (21) : pp 47–59, 2010. Kavanaugh D. W. et al., "Exposure of Bifidobacterium longum subsp. infantis to Milk Oligosaccharides Increases Adhesion to Epithelial Cells and Induces a Substantial Transcriptional Response", PLOS one, DOI: 10.1371/journal.pone.0067224, 2013 Collado M., et al. "Maternal weight and excessive weight gain during pregnancy modify the immunomodulatory potential of breast milk", Pediatric Research, Vol 72, pp 77-85

Quand les médecins parlent d'Ostéopathie Pédiatrique sur allo-medecins.fr :


Les nourrissons peuvent-ils être traités par un ostéopathe ?

L’ostéopathie est une médecine douce très appréciée par les adultes. Cependant, en tant que parent, avez-vous la possibilité de faire traiter votre nourrisson par un ostéopathe et si oui, à partir de quel âge ? Allo-Médecins vous dit tout…

Faire fi des préjugés sur l’ostéopathie

Beaucoup d’entre vous pensent que l’ostéopathie, en tant que médecine dite douce, n’a rien à voir avec les nourrissons. Pourtant, on ne saurait avoir plus tort. Les bébés aussi peuvent profiter des bénéfices d’un traitement effectué par un ostéopathe, que ce soit dans le cas de troubles du sommeil, des douleurs musculaires, ou même des troubles digestifs.
Il existe aujourd’hui des pédiatres spécialisés dans l’ostéopathie et inversement, des ostéopathes spécialisés dans la pédiatrie. Amener votre petit chez ce médecin n’est donc pas faire preuve de négligence, il peut même arriver que votre médecin traitant vous redirige vers un ostéopathe dans le cas de torticolis congénitaux, par exemple. D’ailleurs, le recours à l’ostéopathe ne se fait que suite à un bilan médical effectué avec un médecin traditionnel et en accord avec lui.

Les bienfaits de l’ostéopathie chez le nourrisson

Lors d’un torticolis congénital, de troubles digestifs ou du sommeil, votre bébé souffre, il pleure, il est irrité. Grâce à des manipulations douces et délicates au niveau des articulations, les ostéopathes permettent d’apaiser le nourrisson. N’ayez pas peur des traditionnelles séances de craquement de dos, comme beaucoup se l’imaginent, lors de la consultation d’un adulte chez l’ostéopathe. Le médecin fait très attention à l’enfant, et il suffit généralement de trois séances (très espacées) pour venir à bout des désagréments.
Mais ce n’est pas tout, les bons effets de l’ostéopathie sont aussi prouvés dans le cas de coliques du nourrisson, otites à répétition, régurgitation, diarrhées, qui sont parfois interminables. Grâce aux soins de l’ostéopathe, il est possible de traiter votre bébé. Il est prouvé que ces symptômes sont très courants dans le cas de naissances difficiles. Pour le torticolis congénital, la consultation peut s’effectuer après la naissance, et la rapidité de prise de rendez-vous peut varier selon les maux dont souffre votre petit. L’ostéopathe permet à l’aide de ses soins une prévention efficace pour certaines complications futures.
bébé ostéopathie

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lundi 3 février 2014

Peau à peau : des effets bénéfiques à long terme

Une étude israélienne met en évidence les bienfaits du peau à peau pour les bébés prématurés et leurs parents. Au bout de dix ans, le cerveau de l'enfant en ressent encore les bénéfices.
Peau à peau : des effets bénéfiques à long terme
Le peau à peau est une pratique qui a fait ses preuves depuis sa mise au point en Colombie, à la fin des années 70. Le contact entre le bébé et l'un de ses parents aide à recréer l'intimité interrompue par une naissance trop précoce. Mais selon une étude menée par des chercheurs de l'Université Bar Ilan, en Israël, ses bienfaits perdurent dans le temps, bien au-delà de la période postnatale. Dans leurs travaux, publiés par la revue scientifique Biological Psychiatry et relayés par Le Figaro, les scientifiques expliquent avoir observé de meilleures capacités d'apprentissage, un meilleur sommeil et une meilleure gestion du stress chez les enfants prématurés ayant bénéficié du peau à peau.
Non seulement cette technique diminue l'anxiété maternelle et augmente la production de lait, mais elle réduit également le risque d'apnées et de bradycardies chez l'enfant, tout en stabilisant son sommeil et sa température corporelle.

Effets positifs pour la mère et l'enfant

Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs israéliens ont analysé l'évolution de 146 grands prématurés. La moitié a bénéficié d'un peau à peau une heure par jour, pendant 14 jours, tandis que l'autre moitié a reçu des soins en couveuse. Tous les enfants ont été examinés sept fois au cours des dix premières années de leur vie.

Résultat : après six mois, les mères du premier groupe étaient plus à l'écoute des besoins de leur bébé et manifestaient un comportement plus maternel que celles du second groupe. Au bout de dix ans, les enfants qui ont reçu un contact peau à peau avaient une meilleure réaction au stress, un fonctionnement plus mature du système nerveux et un meilleur contrôle cognitif que ceux qui sont restés dans la couveuse. "Le niveau plus élevé de stimulation engendré par le peau à peau semble avoir un effet positif sur le développement du cerveau et renforce le lien entre la mère et l'enfant", résume le rédacteur en chef de Biological Psychiatry, John Krystal.

mercredi 15 janvier 2014

Bébés: Un Article sur la Composition des Laits Infantiles

COMMENT SONT FABRIQUÉS LES LAITS INFANTILES ?
Comment sont fabriqués les laits infantiles ?
"Le meilleur lait après le vôtre" dit une célèbre publicité. Mais la boîte de lait infantile en poudre ne semble pas si proche de la nature que ça. Comment est fabriqué un lait infantile ? Le point avec les auteurs du Bon choix pour vos enfants.
              La composition des laits pour bébé est déterminée de façon réglementaire et les fabricants ont tous le même objectif : fabriquer, à partir du lait de vache, un lait dont la composition s’approche le plus possible du lait maternel. La tâche n’est pas facile tant les compositions de ces deux laits sont différentes.
Les laits en poudre 1er et 2e âge
Le lait est d’abord totalement écrémé, puis pasteurisé pour être stabilisé, puis dilué. Pour obtenir la composition protéique adéquate, on l’enrichit en protéines solubles et en poudre de lait. Sont ensuite ajoutés du lactose et/ou du glucose, de la maltodextrine, des vitamines (B1, B3, B5, B6, B9, C, D, E), des minéraux (sodium, magnésium, calcium, fer, zinc, cuivre, potassium, manganèse) et des acides aminés (arginine, histidine, taurine, carnitine).
La mixture est à nouveau pasteurisée avant d’être homogénéisée avec différentes matières grasses végétales : colza, tournesol, palme, coco, maïs… qui apporteront les graisses dont a besoin le nourrisson pour bien se développer. Pour que le mélange huile/liquide se fasse bien, les fabricants utilisent des émulsifiants comme la lécithine de soja. Ensuite le mélange est concentré puis séché par atomisation (passage dans un courant d’air chaud à 75°C).
Le fabricant peut intégrer à la recette :
  • de l’huile de poisson pour enrichir la préparation en une graisse polyinsaturée essentielle, l'acide docosahexaénoïque (DHA),
  • des souches de bactéries vivantes bénéfiques, les fameuxprobiotiques,
  • des fibres favorisant l’équilibre de la flore intestinale, appelées prébiotiques,
  • de la choline, une substance trouvée dans le lait maternel qui intervient dans le développement cérébral du bébé,
des nucléotides, des composés également présents dans le lait maternel qui contribuent à la santé intestinale du bébé et à ses défenses immunitaires.


Pourquoi le lait de vache ne convient pas aux bébés ?
Le lait de vache a plusieurs défauts qui expliquent qu’il n’est pas adapté à la petite enfance. Il contient d’abord 3 fois plus de protéines que le lait maternel et ce ne sont pas les bonnes : trop de caséines de trop grosse taille (indigestes) et pas assez de protéines solubles (voir graphique). Côté lipides, le lait de vache est riche en graisses saturéesmais n’apporte pas suffisamment de graisses polyinsaturées (oméga-6 et oméga-3) indispensables au développement du cerveau et de la vision. Côté glucides : il contient moins de lactose. Enfin, le lait de vache est déficitaire en vitamines et en fer. En revanche il renferme trop de certains minéraux comme le sodium et le calcium.